Romantisme, quand tu nous tiens...

Posté le 14.02.2021

Ah… la Saint-Valentin… quelle fête, hein ? Ben moi je dis, c’est l’occasion de revoir un peu quelques classiques. Les films horrifiques traitant de cette fête ne sont pas légion mais ont le mérite d’au moins casser quelque peu l’aspect rose-bonbon-monde-parfait-avec-des-girafes-multicolores-qui-chient-des-Skittles que l’on a lors de cette journée. Revoyons quelques bons vieux métrages du cru pour passer une sympathique soirée en amoureux.

Effet garanti !

Pour information, il s’agit probablement de mon dernier « Top » écrit sur le site. Les prochains du genre seront sous format vidéo avec pour titre « Palmarès Five ».

5. Segment Valentine’s Day de l’anthologie Holidays, de K. Kölsch et D. Widmyer (2016)

Maxine (Madeline Coghlan) est une jeune adolescente complexée, éperdument amoureuse de son prof de gym. Pour lui prouver son amour, elle va se dresser contre sa principale tortionnaire scolaire et faire un cadeau de circonstance à l’élu de son cœur.

Bon, OK, ce n’est pas un film à proprement parler et il fait partie d’une anthologie pour le moins bancale. Cependant, c’est le court métrage parfait pour illustrer littéralement ce que l’on peut offrir de plus précieux lors d’une Saint-Valentin. Qui plus est, l’actrice interprétant Maxine à ce petit quelque chose de complètement fou et dérangeant qui donne une touche assez étrange à l’ensemble du film. Court mais classe.

Et puis, ça vaut toutes les cartes de Saint-Valentin du monde, un cadeau comme ça !  

Critique disponible ICI

4. Mortelle Saint-Valentin, de Jamie Blanks (2001)

En 1988, un jeune garçon timide se fait rejeter par les filles de sa classe pendant la soirée de Saint-Valentin puis tombe dans un piège tendu par l’une d’elle, le faisant passer pour un agresseur. Il se fait violemment battre par un groupe d’élèves. Treize ans plus tard, un mystérieux tueur avec un masque de Cupidon assassine froidement l’une des filles ayant rejeté Jeremy en 1988. Serait-il possible que ce dernier soit de retour pour se venger ?

Bon, pour être honnête, ce n’est pas un bon film… mais c’est un bon petit slasher qui passe crème avec un paquet de pop-corn. A noter la présence de Denise Richards et David Boreanaz, permettant de revoir des bouilles que l’on apprécie. Après, il ne faut pas s’attendre à du grand art mais au moins, ça passe l’envie de se retrouver à une soirée de Saint-Valentin.

Et puis, le masque de Cupidon, y’a quand même un petit quelque chose de sympathique.

3. Meurtres à la Saint-Valentin, de Patrick Lussier (2009)

Tom (Jensen Ackles) revient dans sa ville natale. Il vend la mine de son père, lieu d’un terrible drame le jour de la Saint-Valentin dix ans plus tôt, et pense repartir assez rapidement. C’était sans compter sur l’arrivée d’un tueur affublé d’un masque à gaz qui envoie des cœurs dans des boîtes de chocolats. Se peut-il que le seul rescapé du drame de la mine veuille se venger ?  

Le plus de ce film, c’est que lors de sa sortie, il a bénéficié d’une technologie 3D qui envoyait clairement du lourd. Dans les faits, il s’agit simplement du remake du métrage du même nom sorti en 1981 (qui se trouve d’ailleurs… en deuxième place). Bien que l’histoire soit rafraîchie et que l’on retrouve Jensen Ackles ainsi que Jaime King dans les rôles principaux, il reste un slasher romantiquement déviant assez standard mais relativement prenant. Idéal à offrir avec un bouquet de roses !

Pour une soirée coquine, évitez donc un déguisement comportant un masque à gaz.  

2. Meurtres à la Saint-Valentin, de Georges Mihalka (1981)

Cela fait vingt ans que l’on ne fait plus la danse de la Saint-Valentin dans la petite ville de Valentine Bluffs, du moins depuis le terrible accident qui s’est produit dans la mine. Le seul rescapé a toujours juré qu’il commettrait d’horribles meurtres si cette tradition reprenait. Ben ça tombe bien ; on va recommencer à danser… et il va recommencer à tuer.

Voilà, il s’agit de l’original du remake vu en 3ème place et que dire si ce n’est que les classiques restent indémodables. On peut le considérer comme un slasher pile dans son temps, pur produit des eighties, comportant son lot de meurtres sanglants et de victimes toutes trouvées. De plus, le rapport avec la Saint-Valentin lui donne une touche glamour non négligeable, permettant un visionnage empreint de nostalgie… et de destruction ultime de cette journée si spéciale. Toujours avec un tueur au masque à gaz, cela dit.

Finalement, si le coup du déguisement avec un masque à gaz c’est votre truc, qui suis-je pour juger ?

1. Pique-Nique à Hanging Rock, de Peter Weir (1975)

Le jour de la Saint-Valentin de l’an de grâce 1900, les élèves d’une école privée pour filles ainsi que des enseignantes s’en vont pour un pique-nique près de la formation rocheuse d’Hanging Rock. La disparition étrange de plusieurs d’entre elles va mettre à mal la santé mentale de toute l’école et déclencher une vague de recherches sans précédent.  

Ici… ce n’est pas à proprement parler un film d’horreur. Disons simplement que selon le souhait du réalisateur, il fallait montrer une horreur non visuelle, se basant plutôt sur le mystère, l’incompréhension et l’impossibilité de trouver une réponse dans des éléments qui restent pourtant des faits. Des jeunes filles disparaissent étrangement et il n’y a aucun moyen d’en connaître la raison. Ce film est empreint d’une ambiance à part entière et même si tout n’est pas solutionné, il reste tout de même comme étant un des métrages les plus palpitants se déroulant un jour de Saint-Valentin.

Si vous prévoyez un pique-nique en amoureux, prenez vos portables pour que nous puissions vous géolocaliser.

Conclusion

La Saint-Valentin est un prétexte idéal au domaine horrifique bien que beaucoup de métrages n’en font que mention sans baser l’intégralité de leur histoire sur ce jour précis. Avec ces quelques films, vous pouvez opter pour une fête des amoureux bien sanglante ou plus mystérieuse et tranquille selon votre convenance. Moi, en ce qui me concerne, j’ai rendez-vous avec une nouvelle série Netflix… et je pense que ça va crocher entre nous !

Bon visionnage, les amoureux du cinéma !