Euh... on n'avait pas réservé un hôtel ?

Posté le 08.09.2017

On s’approche gentiment de l’automne. Les forêts vont devenir absolument magnifiques, parsemées de couleurs poétiques. Dans le milieu horrifique, on kiffe les forêts… et parfois les cabanes qui s’y trouvent. Mais qu’est-ce qu’ont les jeunes gens à vouloir se rendre dans ces endroits perdus, éloignés de toute source de survie ? Et pourquoi sont-ils pratiquement toujours cinq ? Bon d’accord ; le milieu de nulle part pour les jeunes étudiants stressés, c’est le moyen de faire plein de conneries sans être vus. De plus, les cabanes sont isolées, angoissantes et extrêmement propices à des soucis d’ordre surnaturel ou des attaques d’humains un peu timbrés. Ici, je vous présente les 5 films d’horreur dont l’intrigue se déroule (principalement) dans une cabane, faisant de cette petite bâtisse un personnage à part entière du récit.

Après ce top, préparez vos bagages, louez une maisonnette au milieu de la forêt et embarquez ces films pour les visionner, peinard. 

5. Détour mortel (Rob Schmidt, 2003)

Un étudiant en médecine prend l’itinéraire Bison Pas Futé pour se rendre à un rendez-vous. En chemin, il percute un véhicule en panne obstruant la route et appartenant à un groupe de jeunes campeurs. Allant chercher de l’aide, une partie du groupe va découvrir une cabane qui s’avérera être un véritable musée des horreurs. Les habitants ne vont pas tarder à flairer la chair fraîche.  

La raison de la présence de ce film dans cette liste est que la cabane qui y est présentée est une extension de la personnalité extrêmement malsaine de ses résidents. L’intrigue ne s’y déroule pas d’un bout à l’autre, mais les passages situés dans la bâtisse auront vite fait de nous retourner l’estomac et nous mettre en situation de stress. Le reste du film, cependant, est dans les clous par rapport au gore et au scénario, évitant trop de surprises.

Avec une cabane ultra-glauque n’étant présente que durant quelques scènes, ce film est le meilleur moyen de commencer ce top 5 en douceur. Enfin, quand je dis « en douceur », ‘faut voir le film.

En cas de panne ou d’accident, appelez les secours… ou longez la route. Evitez les bois et les endroits louches. 

4. Hush (Mike Flanagan, 2016)

OK, d’accord ; ce n’est pas une « cabane » à proprement parler. C’est plutôt une maison. Mais elle se trouve au milieu des bois, loin de tout. En plus, l’intrigue s’y passe entièrement. Considérons que l’affaire est entendue, d’accord ? Enfin, pas pour Maddie, la jeune femme se trouvant dans ladite maison. Sourde et muette, elle va se faire traquer par un mystérieux individu masqué rôdant autour de chez elle.

En matière de trouille, nous nous retrouvons ici plus dans un genre de thriller, même si les codes horrifiques sont respectés. La raison de la présence de ce film dans le top : son traitement. La traditionnelle jeune femme dans une maison au milieu de la forêt (mais une maison et une cabane, c’est sensiblement la même chose, non ?) ; le grand monsieur flippant à l’extérieur attendant le moment d’attaquer ; les apparitions surprises dudit personnage ; tout ça, c’est du connu. Là, Mike Flanagan change le registre ; victime possédant un handicap non négligeable ; tueur entièrement humain ; jump scare audible peu plausible vu que Maddie n’entend pas.

Intéressant, osant sortir des standards, c’est un film à regarder emmitouflé dans sa couette, un chocolat chaud à la main.

Et puis, une maison, ce n’est rien qu’une cabane avec des murs plus solides, non ?  

3. Cabin Fever (Eli Roth, 2002)

Le film qui a allumé les projecteurs sur ce réalisateur. Cinq jeune gens partent dans une cabane louée au milieu des bois pour fêter la fin de leurs études. Seulement, un ermite de passage peu ragoûtant va leur filer une vilaine maladie dévorant les chairs des personnes infectées. Commence alors pour ces cinq amis une détérioration de leurs corps… mais aussi de leurs relations sociales.

Les deux suites du film ne se déroulent pas dans une cabane, contrairement à son remake en 2016 par Travis Zariwny.  

L’idée de ce terrible virus vient de Sam Raimi. Atteint de psoriasis, il s’en est inspiré pour créer la cause des dommages corporels aux victimes du film. Axant principalement son intrigue sur les relations entre les individus, faisant du virus un moyen de pression destiné à briser les amitiés, le film se déroule dans une sympathique petite maisonnette. OK, aussi en partie dans les bois mais l’essentiel, c’est de conserver un huis clos salvateur offrant au spectateur la possibilité de se poser cette terrible question ; que ferais-je à leur place ?

Belle réalisation, un peu mollassonne par moment, mais offrant son lot d’horreur et de gore, le tout dans une cabane en pleine forêt. Et puis, c’est quand même le film qui a fait décoller Eli Roth ; ce n’est pas rien.

Lors de votre périple en forêt, pensez à prendre une crème hydratante. 

2. Evil Dead (Sam Raimi, 1981)

Le film original place l’intrigue dans une cabane isolée. Cinq amis partent en vacances dans ce lieu paisible qui s’avérera être la demeure d’un archéologue étudiant le terrifiant Necronomicon, le livre des morts. Quelques incantations plus tard, les démons se réveillent et possèdent les amis les uns après les autres.

L’on peut également citer Evil Dead 2, sorti en 1987 (toujours de Sam Raimi) et Evil Dead, remake de 2013 par Fede Alvarez. Le 3ème opus se passant à une autre époque loin de la cabane en question, il n’entre pas en ligne de compte.

De l’isolement, des démons et des morts violentes, voilà ce que propose cette série de films cultes pour les amateurs d’horreur. Quoi de plus flippant que de se méfier de ses propres amis, potentiellement possédés par une entité maléfique ? Les effets spéciaux aidant grandement à la cause, les réalisateurs nous offrent une action dans ce lieu clôt qui fera frémir majorité d’entre nous. Pour ce qui est de la qualité, je vous conseille fortement Evil Dead 2, complètement barré et sans aucun doute culte. D’ailleurs, une majeure partie des films se déroulant dans des infrastructure forestières après celui-ci s’en sont directement inspirés.

Et n’oubliez pas, chez Prixbas, les prix sont bas ! 

1. La Cabane dans les bois (Drew Goddard, 2012)

Ce film n’est ni plus ni moins qu’une bombe, méritant clairement la première place du classement. Déjà par son titre (assez explicite, il faut le dire) et également par sa mise en scène. Cinq étudiants s’en vont dans une cabane au milieu des bois pour quelques vacances. Voilà t’y pas qu’une incantation dans un bouquin réveille une famille de zombies qui attaque les pauvres jeunes gens. Mais les apparences sont terriblement trompeuses.

Pour son unique réalisation jusqu’ici, Drew Goddard nous offre un film savoureux. Véritable hommage aux autres films de genre (notamment Evil Dead pour la trame principale), le métrage brise toutes les conventions et dérape dès l’apparition de son titre ; qu’est-ce que ces deux scientifiques viennent faire là-dedans ? Plus on avance, plus on se rend compte que cette cabane à quelque chose de très particulier et que cela pourrait mettre en péril le reste du monde. La Cabane dans les bois joue la corde sensible entre le film d’horreur pur jus et le parodique, ne faisant que prendre en puissance au fil des minutes.

Couillu, osé, marrant et bien fichu, il tient la première place grâce à l’audace du scénario, sortant clairement des sentiers battus… tout en situant pratiquement toute l’intrigue dans la cabane du titre. Bel hommage, belle réalisation, avec un final qui confine au grandiose. Joli !   

Et vous, vous les passez où vos prochaines vacances ? 

Derniers commentaires

13.06 | 05:23

Merci pour le concours

03.04 | 19:28

Merci, bonne soirée à tous. 😊🍀

22.03 | 14:38

super

22.02 | 21:57

En effet cher Critiker 😉 très bonne critique du film, qui me rappelle une discussion... devant la salle du ciné 😅 Mark Wahlberg si j'ose (il manque pas d'air le Beep... Enfin si, mais là c'est Mark)😱

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